A number of studies on agriculture and climate change have argued that the improvement of food sovereignty and small-scale organic farming is an essential part of dealing with climate change. However, in South Asia, as in many parts of the world, rural land is increasingly at risk of being seized, typically in the name of 'development' and often in collaboration between local authorities and the corporate sector. Land is taken and transformed in the name of various projects, leaving farmers and indigenous peoples with no alternative livelihoods. They are forced to put themselves at the mercy of the markets. This forum will give voice to three different groups, for their land, homes, and their livelihoods.

The first session will be on Indigenous people (Adivasis). In fact, more than 50 million adivasis have been displaced in India alone over the last half century, and it is widely accepted that communal lands of indigenous communities across South and Southeast Asia have been appropriated in the name of conservation or development.  Little attention has been paid to addressing their land rights, and they should therefore be prioritised as frontline forest custodians. They also exemplify ways of living sustainably with a low carbon footprint. 

The second thematic session will be on Dalit and small farmers or peasants who are losing control of their land due to the industrialisation of agriculture.

The last session is focused on women. They are inextricably linked to the ecological resources that sustain their families, and having a title is important for them to make decisions. 

 Because this is an important issue that concerns the whole of humanity. In solidarity, let's imagine together how to keep land in order to conserve biodiversity and natural resources, and to build our food self-sufficiency and resilience.

Versión española :

Foro sobre tierra, medios de subsistencia y vivienda

Diferentes estudios sobre agricultura y cambio climático han argumentado que la mejora de la soberanía alimentaria y la agricultura orgánica a pequeña escala es una parte esencial para afrontar el cambio climático. Sin embargo, en el Sur de Asia, como en muchas partes del mundo, las tierras en zonas rurales corren cada vez más riesgo de ser confiscadas, generalmente en nombre del "desarrollo" y muchas veces en colaboración entre las autoridades locales y el sector empresarial. La tierra es tomada y transformada en el nombre de varios proyectos, dejando a los agricultores y a los pueblos indígenas sin alternativas de subsistencia. Se ven obligados a ponerse a disposición del mercado. Este foro dará voz a tres grupos diferentes, enfocándose en sus tierras, sus hogares y sus medios de subsistencia.

La primera sesión será sobre pueblos indígenas (Adivasis). De hecho, más de 50 millones de Adivasis han sido desplazados en India durante el último medio siglo y está ampliamente aceptado que las tierras comunales de las comunidades indígenas en el Sur y Sureste de Asia hayan sido apropiadas en nombre de la conservación o el desarrollo. Se ha prestado poca atención a la cuestión de sus derechos sobre la tierra, por lo que se les debe dar prioridad como guardianes forestales de primera línea. Las comunidades indígenas también ejemplifican formas de vida sostenible con una baja huella de carbono.

La segunda sesión temática será sobre los Dalit y pequeños agricultores o campesinos que están perdiendo el control de sus tierras debido a la industrialización de la agricultura.

La última sesión se centrará en las mujeres pues ellas están íntimamente ligadas a los recursos ecológicos que sustentan a sus familias y tener un título de propiedad es importante para ellas para poder tomar decisiones.

Version Française :

Forum sur la terre, les moyens de subsistance et le logement

Un certain nombre d'études sur l'agriculture et le changement climatique affirment que la souveraineté alimentaire issue d’une agriculture biologique et paysane (divisé en petite parcelle) est essentiel pour lutter contre le changement climatique. Cependant, en Asie du Sud, comme dans de nombreuses régions du monde, les terres rurales risquent de plus en plus d'être saisies, généralement au nom du "développement" et souvent en collaboration avec les autorités locales et le secteur privé. Les terres sont prises et transformées au nom de divers projets, laissant les agriculteurs et les populations autochtones sans autre moyen de subsistance. Ils sont contraints de se mettre à la merci d’un marché du travail souvent injuste. Ce forum permettra à trois groupes différents de s'exprimer sur leurs terres, leurs logements et leurs moyens de subsistance.

La première session portera sur les populations indigènes (Adivasis). En effet, plus de 50 millions indigènes ont été déplacés rien qu'en Inde au cours des cinquante dernières années, et il est largement admis que leur terre en Asie du Sud et du Sud-Est ont été accaparées au nom de la conservation ou du développement. Peu d'attention a été accordée à la question de leurs droits fonciers, alors qu’ils devraient donc être considérés comme prioritaires en tant que premier défenceurs et gardiens des forêts. Ils sont également des exemples de modes de vie durables avec une faible empreinte carbone.

La deuxième session thématique sera consacrée aux Dalits (intouchables) et aux petits agriculteurs ou paysans qui perdent le contrôle de leurs terres en raison de l'industrialisation de l'agriculture.

La dernière session est consacrée aux femmes. Elles sont indissociablement liées aux ressources écologiques qui assurent la survie de leurs familles.

Il est important qu'elles aient un titre de propriété pour pouvoir prendre leurs propres  décisions.